Un choix cornélien

En ce qui concerne la météo, on parle de pause cyclonique. Ce qui signifie que les activités cycloniques sont au repos. Mais cela ne veut point dire qu’il n’y aura plus de cyclone. Par contre, pour ce qui est du mauvais temps, on n’est pas encore sorti de l’auberge. On remarquera que les fortes pluies de ces derniers jours ont entrainé des perturbations dans la vie au quotidien car elles sont à l’origine
d’inondations.
Par exemple, les cours sont de nouveau suspendus dans l’Atsi­mondrano pour cause de risques de montée des eaux. Effective­ment, mieux vaut prévenir que guérir. Tou­tefois, cela bouleverse l’organisation de la vie familiale. Il faut que l’un des parents ou un membre de la famille soit présent pour garder les enfants au détriment de l’emploi de chacun.
Bien évidemment, cette situation relance encore une fois la question de l’établissement du calendrier scolaire. Quelle est la période la plus propice pour fixer les grandes vacances et la rentrée scolaire ? Les avis sont relativement partagés à ce sujet. Mais il n’y a qu’une seule certitude : On ne peut pas fixer pour chaque région un calendrier scolaire différent.
Seulement, on ne sait pas encore quand ces fortes pluies cesseront pour que tout danger soit écarté. Mais quoi qu’il en soit, on en a encore pour un certain moment avant la période dite sèche. Et entre temps, des perturbations cycloniques peuvent encore survenir et on ne peut pas prévoir à l’avance si à chaque fois, elles toucheront les terres habitées.
Il va sans dire qu’avec toute cette pluie, les risques d’éboulements ne sont pas écartés, notamment sur les zones élevées de la ville. On peut être certain que les personnes qui vivent dans ces zones ne dorment que d’un œil surtout quand il pleut. En effet, ce type d’accident peut survenir à tout moment. Et bien souvent, l’issue finale est fatale. Des cas de ce genre se sont déjà produits.
Compte tenu de cette situation, les habitants ne savent plus sur quel pied danser : Dans les zones basses, on risque les inondations chaque fois qu’il y a de fortes pluies et les usagers sont dans l’obligation de patauger dans des eaux souillées à chaque déplacement. Par contre, dans zones hautes, ce sont les éboulements qui constituent un danger mortel.
Dans ces conditions, le choix de l’endroit d’habitation devient un véritable dilemme. Et le problème se pose également pour les nouveaux investisseurs dans l’immobilier. Où construire pour donner le maximum de sécurité (donc pas de risques d’inondation ou d’éboulement) pour les futurs locataires ? c’est un véritable choix cornélien.

Aimé Andrianina

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