Le football occupe une place centrale dans la vie des Malgaches, en étant à la fois porteur d’espoir et source de fierté nationale. Après la récente défaite des Barea face aux Black Stars de Ghana, on a comme l’impression que les férus du ballon rond malgache ont perdu leur optimisme. Mais le football reste un vecteur de cohésion sociale dans le pays marqué par des rivalités politiques.
Le football est bien plus qu’un simple sport à Madagascar, du fait que c’est un élément unificateur qui a rassemblé la population à plusieurs reprises. Le parcours historique des Barea lors de la Coupe d’Afrique des nations (Can) en 2019 en arrivant jusqu’aux quarts de finales pour une première participation à cet événement, a ravivé la fierté nationale, avec des scènes de joie inoubliables à travers l’île. Les supporters ont célébré avec enthousiasme l’arrivée des joueurs en créant une ambiance électrique qui a résonné jusqu’au cœur de la capitale.
De même, la troisième place obtenue lors du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en février 2023 a suscité un élan de fierté collective, avec des fêtes en fanfare. Les joueurs étaient accueillis en héros par une marée humaine. L’équipe nationale a réécrit l’histoire du football malgache, en prouvant que le sport peut transcender les divisions politiques et sociales. Aucune autre discipline, n’a réussi à rassembler autant de personnes dans le pays.
Le football crée ainsi un sentiment d’unité et de fierté partagée. Même si la route vers la Coupe du Monde 2026, est semée d’embûche, la population garde espoir et reste optimiste que les Barea feront mieux lors de leurs prochains matchs. Et plus encore, les succès futurs effaceront le désespoir pour apporter la joie et l’espoir à la population, malgré le contexte politico-social complexe.
F.M
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