Poetry slam word : Orad au temple de Belleville à Paris

Au mois de décembre lors de la 15e édition du Slam national, le slameur Orad, de son vrai nom Radoniaina Ravalison, a remporté le titre de champion de Madagascar. Et son aventure continue, car il sera invité au concours mondial de slam poésie ou Poetry slam world, du 26 mai au 1er juin en France.

L’organisateur du con­cours mondial, Grand poetry slam, a annoncé dans sa page le programme officiel de la prochaine édition. A l’affiche, plusieurs slameurs poètes issus de divers pays comme l’Es­pagne, le Congo, le Québec, l’île Maurice, la Norvège, l’Irlande, l’Israël, la Mozam­bique, l’Italie… Madagascar.
Et notre champion montra sur la scène #3, le 28 mai au temple de Belleville à Paris et fera face à cinq autres finalistes, à savoir le Malien Y a eu cas, le Russe Jamil Nilov, le Français Cocteau Mot Lotov, l’An­glais Kofi et le Belge Gio­vanni Baudonck. Ce dernier est considéré comme le favori dans cette poule, mais Orad reste confiant.

Une bête de scène

Orad est un habitué de la scène et des concours. Il était deux fois vice-champion de Madagascar lors des 12e et 14e éditions du Slam national. A travers ses textes, le slameur joue avec des mots avec humour et dérision tout en maîtrisant parfaitement le malgache et le français, que ce soit à l’écrit ou à l’oral.
Ses expressions, ses gestuelles et ses articulations de chaque mot, font de lui une bête de scène. En même temps, Orad incite à la réflexion sur le thème traité. Lors de la grande finale, au mois de décembre, il a même récolté la note maximale de 10 à l’unanimité, et ce, devant Marc Kelly Smith, l’américain qui est le fondateur du mouvement slam dans le monde.
Concernant le concours Poetry Slam world, chaque participant montera seul sur scène, sans déguisement en portant les vêtements de tous les jours. Il aura au maximum trois minutes de prestation, pour déclamer six poèmes.
Les finalistes mondiaux ont le droit de présenter leur texte dans leur langue natale, mais ils devront ajouter une traduction pour les jurys. Cela permet non seulement de mettre en valeur la richesse de la langue, mais aussi de présenter au reste du monde la diversité linguistique…

Holy Danielle

Partager sur: