Après les tractations de ces derniers jours, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), appuyée par les forces de l’ordre, a décidé de mettre en œuvre l’opération d’assainissement en délogeant très tôt hier, les marchands de rue occupant les trottoirs d’Analakely. Mais ces derniers n’étaient pas de cet avis en manifestant devant de l’hôtel de ville aux environs de 9h. Les forces de l’ordre ont alors fait usage de gaz lacrymogène, pour faire reculer de centaines de mètres les marchands.
Le calme est revenu sur les lieux vers 11h et les pourparlers ont repris de nouveau. Une forte délégation des manifestants, répartie en deux groupes, a été reçue consécutivement par la première magistrate de la ville d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa.
A l’issue de ces rencontres, il a été convenu que quelque 500 places situées entre l’esplanade et les pavillons d’Analakely, vont être réparties entre les marchands délogés. Et à titre de mesures d’accompagnement, ils seront exempts de toutes taxes et tickets durant un mois.
« Ce délai a été considéré afin que vous et vos clients puissent s’habituer à vos nouveaux lieux d’activités », a indiqué la Maire d’Antananarivo. Elle a noté ensuite que cette décision pourrait ne pas convenir à tout le monde, mais il faut voir loin en vue de grands travaux d’aménagement des rues qui vont commencer d’ici quelques semaines.
Sera R.