Dans la nuit de jeudi, un objet suspect ressemblant à un cocktail Molotov a été découvert devant le portail du Pôle anti-corruption (Pac) situé aux 67Ha, tandis qu’un fait similaire a été signalé hier matin près de la Villa Pradon, à Antanimena. Ces incidents ont déclenché une mobilisation immédiate des forces de l’ordre, qui ont mis sur pied une cellule mixte d’enquête.
La direction de la police judiciaire au sein de la gendarmerie nationale a reçu un appel signalant la présence d’un objet suspect devant le Pac. Une équipe dépêchée sur les lieux a constaté une bouteille contenant un liquide inflammable dégageant une odeur de pétrole, typique d’une arme incendiaire artisanale.
A proximité, un tract imprimé sur papier blanc faisait référence à l’affaire de cocaïne sur Nosy-Be et Fort-Dauphin. Les agents de sécurité présents n’ont remarqué aucun mouvement suspect avant cette découverte. La police nationale, appuyée par la Section des recherches criminelles de la gendarmerie, a sécurisé les lieux afin de conserver les preuves. Une cellule d’enquête mixte a été mise en place pour mener les investigations. Une autre équipe des forces de l’ordre a été mobilisée afin de sécuriser les abords.
Incident similaire à Antanimena
Vers 3 heures du matin hier, un autre objet suspect, un véritable cocktail Molotov, a été découvert près d’un trottoir à l’extérieur de la Villa Pradon, dans le quartier d’Antanimena. Un agent de sécurité a repéré l’objet avant d’en informer son supérieur et deux gendarmes présents sur place. Comme aux 67Ha, un tract a été déposé à proximité de la bouteille suspecte.
Les forces de l’ordre ont saisi ces objets après constatation et ont intensifié les patrouilles dans la capitale pour prévenir d’éventuels incidents similaires. S’agit-il d’un réel acte de déstabilisation à l’approche de la visite d’Emmanuel Macron et la tenue du sommet de la COI ? L’enquête se poursuit.
F.M
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