Le chef de l’Etat a nommé Jean-Louis Andriamifidy, président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) pour un mandant de trois ans, renouvelable une fois. La décision a été prise en Conseil des ministres de mercredi à Iavoloha.
Jean-Louis Andriamifidy succède à Sahondra Rabenarivo, la présidente sortante dont le mandat s’est achevé au mois de février. Il aura ainsi pour principale mission de « consolider les efforts du CSI dans la prévention, la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence à Madagascar », a annoncé le CSI dans son communiqué hier. « Cette nomination vient renforcer l’engagement de l’Etat dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption 2025-2030 », a-t-il ajouté.
Jean-Louis Andriamifidy a déjà été à la tête du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) de 2014 à 2019, faisant également partie du Système anti-corruption (Sac) avec le CSI. Cependant, l’homme n’a pas été satisfait de son bilan du fait que les recommandations sur la SNLCC de l’époque, sont restées lettre morte. Un texte jugé inefficace par ceux qui ont élaboré la nouvelle SNLCC présentée cette année.
Sa nomination tombe ainsi à un moment où la lutte contre la corruption prend un nouveau tournant dans le pays, notamment avec la mise en œuvre de la nouvelle SNLCC. Après la désignation du nouveau président du CSI, la promulgation du décret d’application de la mise en œuvre de la SNLCC, devrait être la prochaine étape.
Après son passage au Bianco, le magistrat a été nommé président du Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption (CCUAC) pour deux mandats successifs. Après cela,
il devient le directeur de Cabinet du président actuel de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Dama Arsène Andrianarisedo avant de soutenir un candidat aux élections législatives l’année dernière. La passation de service avec le président par intérim, Lala Ratsirahonana devrait se tenir très prochainement.
T.N
French