Quelque 2 millions de femmes à travers le pays œuvrent dans l’artisanat, a annoncé, hier à Andavamamba, la ministre du Tourisme et de l’artisanat, Viviane Dewa, lors d’une signature de convention tripartite impliquant la Commune urbaine d’Antananarivo, l’association Aide et Action et le ministère du Tourisme et de l’artisanat (MTA). Ladite convention vise à former des mères célibataires aux métiers de l’artisanat afin de leur offrir un avenir plus radieux après la formation.
« Cette initiative entre dans le cadre du projet Sandratra qui arrive à son terme cette année », a spécifié le chef du projet Sandratra, Feno Randriarimanana. Il a ajouté que 300 femmes célibataires ont déjà été formées au cours de la première vague, et 600 autres vont leur emboîter le pas en l’espace de 6 mois. Le choix de la formation dans le métier de l’artisanat s’est révélé comme une évidence, sachant que les femmes sont plus méticuleuses par rapport aux hommes, ce qui est en soi un atout considérable dans le secteur.
« Cette collaboration tripartite est d’une grande importance car cela permet aux femmes célibataires d’avoir une certaine autonomie que ce soit pour travailler à leur propre compte ou au sein d’une entreprise », a déclaré la maire de la capitale, Harilala Ramanantsoa dans sa prise de parole. « Il est normal qu’on cherche à ce que les actions entreprises tendent vers l’autonomisation des femmes qui constituent plus de 50% de la population d’Antananarivo », a-t-elle insisté.
Pour sa part, la ministre du Tourisme a assuré que des collaborations ont déjà été entamées avec quelques femmes entrepreneures en vue de les embaucher une fois la formation terminée. Ces entrepreneures ont d’ailleurs répondu présentes à l’occasion de cette signature de convention.
Jean Riana