Changement climatique : la santé sexuelle et l’égalité de genre à intégrer dans les actions climatiques

Une nouvelle approche. La santé sexuelle et reproductive ainsi que l’égalité de genre seront intégrées dans les actions climatiques en vue de renforcer la résilience de la communauté.

Pour accélérer le processus, les parties prenantes ont participé à une formation d’une semaine, clôturée hier, avec l’intervention d’une quarantaine d’experts gouvernementaux, des représentants d’agence des Nations Unies, d’organisations de la société civile et de centre de recherche. L’objectif était de renforcer les capacités nationales à intégrer les enjeux liés à la santé et aux droits en matière de sexualité et de reproduction (SDSR) tout comme l’égalité de genre dans les politiques et programmes liés au changement climatique.
«Répondre aux défis croissants liés aux impacts disproportionnés du changement climatique sur les femmes, les filles et les communautés les plus vulnérables, en particulier dans le Sud du pays, fortement touché par une crise humanitaire persistante», telle est la devise de cette initiative menée conjointement par le ministère de l’Environne­ment et du développement durable (Medd), le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) avec l’appui du Groupe de la Banque Africaine de développement, de Resilient futures et de l’Africa climate change fund.
Des partages d’expériences et de bonnes pratiques des autres pays tels que le Soudan du Sud, la Mo­zambique, le Bangladesh, les Philippines et le Tchad… conjugués avec l’expertise d’intervenants régionaux du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) Afrique de l’Est et Australe (Esaro), ont enrichi la formation.
«Cette initiative s’inscrit pleinement dans l’ambition
de Madagascar de réduire sa vulnérabilité au changement climatique, tout en renforçant la gouvernance inclusive et équitable en cohérence avec l’agenda 2030 et les engagements du pays dans le cadre de l’accord de Pa­ris», a-t-on souligné.

Fahranarison

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