Lors d’une allocution à Mandroseza, le président, Andry Rajoelina, a haussé le ton face aux agissements de l’opposition de fomenter des troubles pendant la visite du président français Emmanuel Macron et le 5e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI).
En vue du sommet de la COI et de la venue d’Emmanuel Macron, Andry Rajoelina prône les valeurs fondamentales de la société malgache, à savoir l’hospitalité et le respect envers autrui, aussi bien des invités de marque que des touristes de passage dans le pays. C’est une grande qualité qui différencie Madagascar.
« C’est l’identité de la population malgache et nous devons la préserver et prôner », a-t-il déclaré, évoquant également la tenue prochaine d’autres événements diplomatiques, dont le sommet de la Sadc et la visite de la présidente slovène.
Le président a fermement condamné tout acte de perturbation avec provocation à travers des manifestations controversées, pour ternir l’image du pays. Il rejoint la déclaration des Forces de défense et de sécurité, qui ont déjà mis en garde les fauteurs de troubles, Rajoelina a averti que toute tentative de déstabilisation est inacceptable.
« L’opposition doit encourager les débats d’idées au lieu de vouloir semer le chaos », a-t-il martelé.
Dans ce sens, le président a tenu à remercier les volontaires impliqués dans les préparatifs des sommets aussi bien les particuliers que les sociétés. Il a appelé à continuer la mobilisation générale, pour assainir les villes, quartiers voire foyers avant la célébration de la fête de l’Indépendance.
« Même si les Malgaches traversent des périodes difficiles, la nation suit sa trajectoire d’émergence, » dixit le président.
Madagascar compte tirer profit des sommets Macron et COI
Pour Andry Rajoelina, la visite d’Emmanuel Macron, et le sommet de la COI, ne peuvent qu’être bénéfiques pour Madagascar. Le chef de l’Etat a évoqué que l’effacement de la dette de la Grande île, serait au cœur de sa rencontre avec le président français, ainsi que la facilitation des visas à destination de La Réunion.
« Des conventions sur l’agriculture, l’enseignement supérieur, caractérisées par la construction d’une université jumelée avec un établissement français et des projets énergétiques, sont également attendues », a-t-il ajouté.
Même si les cicatrices de la colonisation restent indélébiles dans l’histoire, la France a construit des infrastructures à cette époque comme le chemin de fer, a rappelé le chef de l’Etat. Mais après cela, plus d’innovation ni de rénovation. Ainsi, il a lancé le défi de moderniser le système de transport ferroviaire du pays. Le thème de la souveraineté alimentaire dans l’océan Indien qui sera également largement débattu, avec un objectif de renforcer les échanges régionaux.
F.M
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