Concours: le DG de l’ENMG dément toute « pression » et l’existence d’un quota

Quelques jours avant le coup d’envoi du concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature et des greffes (ENMG) les 25 et 26 avril, pour le recrutement de 390 élèves-greffiers des services judiciaires, le Directeur général de l’établissement, Anthony Ramarolahihaingonirainy, a tenu à rassurer les candidats sur le bon déroulement des épreuves loin de la corruption.

« Je n’ai reçu aucune pression et je n’ai jamais reçu d’offre de pots de vin », a-t-il affirmé. Anthony Ramarolahihaingoni­rainy a rappelé que la corruption, qu’elle soit active ou passive, est un délit passible de poursuites pénales. Il a précisé que tout agent public qui ne se laisse pas corrompre, peut engager des poursuites. Selon lui, les droits d’inscription sont directement versés au Trésor public.

Anthony Ramarolahihaingonirainy a également démenti toute existence d’un quota imposé par des tiers ou une quelconque influence étrangère. « Seuls les candidats méritants seront admis ». Plus de 15.000 postulants sont attendus.

Concernant l’organisation du concours, les préparatifs sont en cours malgré la tenue du 5e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commis­sion de l’océan Indien, la veille. « Aucun report ou suspension n’est envisagé jusqu’à présent », a-t-il rassuré. Les moyens logistiques sont prêts. Et les équipes seront déployées dans les chefs-lieux de province, pour veiller au bon déroulement des épreuves.

D’après toujours le DG de l’ENMG, seul le candidat inscrit sur la liste officielle est habilité à récupérer sa convocation, conformément au communiqué officiel publié cette semaine. Ceux de la capitale n’ayant pas encore reçu la leur par la poste, doivent les retirer à l’ENMG à partir du 18 avril. Le DG a tenu à souligner que les candidats absents de la liste officielle n’ont pas rempli les critères requis, tels que l’âge ou refus de candidature pour des raisons valables

F.M

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