Parmi les problèmes rencontrés par les pays en développement depuis le mois de janvier est la baisse de l’aide au développement à cause de l’arrêt de l’appui de l’Usaid et de la contribution des autres partenaires de longue date. Les associations et ONG ayant travaillé en sous-traitance avec cette agence voient ainsi diminuer leur portefeuille et leurs capacités d’intervention.
Pour pallier cette situation, la Fondation Axian et Les Entretiens ont organisé avant-hier, à l’université Saint-Vincent de Paul d’Akamasoa, la rencontre d’une cinquantaine d’associations et d’ONG autour du thème «Se lever et combattre la pauvreté». L’objectif de cette journée d’échange était justement de discuter des manières d’obtenir des financements et de gagner la confiance des partenaires techniques et financiers. «Ce grand rendez-vous consiste à chercher ensemble les solutions liées à l’aide au développement au profit des associations et ONG à travers le pays, quels que soient leur taille et leur domaine d’intervention», a expliqué Mialisoa Andrianasolo, directrice exécutive de la Fondation Axian, en marge de cette rencontre. D’ajouter que parler d’aide ne se résume pas uniquement au financement, mais concerne également le renforcement des capacités. «Ce n’est que le début, mais nous espérons pouvoir réunir tous les acteurs que ce soient les bailleurs, les diverses organisations, l’Etat ou le secteur privé dans cette démarche», a-t-elle conclu.
Ayant honoré de sa présence à ce rendez-vous, le Père Pedro Opéka s’est notamment félicité que ce lieu d’exclusion des plus pauvres soit devenu un lieu de rassemblement. De son côté, l’ambassadeur de France à Madagascar a insisté sur le fait que le financement importe peu, «seul son impact réel sur les bénéficiaires compte», a-t-il souligné.
Sera R. et L.R.
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