Depuis les années 1970, le différend né de la revendication de la souveraineté de l’archipel Mahorais, perdure entre la France et les Comores. Les Comores ne cessent de nier l’autorité française sur Mayotte. Et le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani l’a de nouveau fait savoir dans son discours d’ouverture du sommet de la COI, hier à Ivato.
« Puisque nous parlons de droit, je tiens à rappeler que le thème de la COI est le respect du droit international. Ainsi en vertu du droit international, l’île de Mayotte est une île comorienne, nos pays en sont les témoins », a-t-il lancé. Il rappelle ainsi que la France est d’autant plus membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Les Comores s’opposent ainsi à l’intégration de Mayotte dans la COI, malgré l’appel d’Emmanuel Macron.
Auparavant, un dialogue a été entamé, « franc, sincère et responsable » pour aboutir à « une solution moralement acceptable et juridiquement valable pour la résolution de ce différend territorial » entre les deux pays.
Azali Assoumani a ainsi suscité la poursuite du dialogue bilatéral initié, qui a obtenu l’aval des « aînés » dès le 2e Sommet de la COI à La Réunion en 1999. Pour rappel, l’archipel des Comores a obtenu son indépendance en 1975, sauf que Mayotte est restée sous la souveraineté française.
T.N
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