Enduro Sprint Acerbis 2025: la 2e manche à Ambohimanga attise la rivalité entre pilotes

Le championnat de Madagascar Enduro 2025 passe à la vitesse supérieure avec la 2e manche, l’Enduro Sprint Acerbis, prévue le 4 mai à Ambohimanga. Après une première épreuve intense à Antanetibe Mahazaza Mahitsy, les pilotes sont prêts à en découdre sur un format sprint explosif, composé de 8 spéciales (4 banderolées, 4 en ligne, dont 6 chronométrées). Sur ce tracé technique, la concurrence s’annonce féroce, particulièrement dans les catégories phares, où chaque pilote cherchera à marquer des points et à prendre l’ascendant psychologique.

Dans la catégorie reine, Élite 1, Miadantsoa Razafinarivo arrive en patron après avoir écrasé la première manche, l’En­durance CRAM, avec 16 tours en 2h24’02’’ et un chrono de référence de 7’43’’ au tour. Sa maîtrise sur les longues distances et son pilotage agressif en font l’homme à battre. Mais à Ambo­himanga, le format sprint, avec ses spéciales banderolées courtes et nerveuses, pourrait redistribuer les cartes et exposer le leader à la pression de ses poursuivants.
Le champion en titre, Finaritra Razafindrakoto, n’a pas dit son dernier mot. Deuxième à Mahitsy avec 16 tours, il a prouvé qu’il pouvait rivaliser avec Raza­finarivo sur la régularité. Spécialiste des trajectoires propres et des relances explosives, Finaritra pourrait tirer parti des spéciales banderolées pour grappiller de précieuses secondes. La question est : saura-t-il trouver l’ouverture face à un Razafinarivo en pleine confiance ?
Derrière ce duo, Princy Kwan (3e à Mahitsy, 14 tours) et Olivio Ratefiarison (4e) sont en embuscade. Kwan, connu pour son pilotage tout en attaque, pourrait créer la surprise sur les spéciales en ligne, où sa prise de risques peut faire la différence. Ratefiarison, plus calculateur, misera sur sa constance pour rester au contact du podium. Ces deux outsiders, souvent imprévisibles, pourraient profiter d’une erreur des leaders pour s’immiscer dans la bagarre.

Guerre des chronos
Le tracé d’Ambohi­manga, avec ses spéciales banderolées sinueuses et ses spéciales en ligne techniques, sera un juge de paix impitoyable. Les pilotes auront l’occasion d’étudier le terrain lors de la reconnaissance à pied le samedi 3 mai à 11h00, mais sur un terrain aussi varié, entre passages rocai­lleux et sols meubles, l’adaptation en course sera cruciale. Les spéciales chronométrées (trois de chaque type) mettront les nerfs et les machines à rude épreuve, et la moindre faute pourrait coûter cher dans un classement basé sur le cumul des temps.
Avec sept manches au programme en 2025, chaque épreuve est une occasion de creuser l’écart ou de renverser la hiérarchie. À Ambohimanga, les rivalités exacerbées par la première manche vont atteindre leur paroxysme. Miadantsoa Ra­za­finarivo parviendra-t-il à conserver son trône ? Finaritra Razafindrakoto ou un outsider créera-t-il l’exploit ? Une chose est sûre le 4 mai, les pilotes lâcheront les watts, et les chronos parleront.

Naisa

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