La date n’est pas encore officielle, mais elle a déjà été proposée. D’après le président de la Chambre basse, Justin Tokely, cette rencontre tant attendue entre les députés et les membres du gouvernement, qui s’étale sur deux jours, pourrait débuter le 12 juin.
Adopté hier, l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, sera bouclé ce 28 mai. Pourtant, le face-à-face entre les députés et les membres du Gouvernement n’y figure pas encore, alors que la date du 20 mai, a déjà été proposée. Le numéro un de la Chambre basse tente de rassurer l’opinion publique en soulignant qu’une proposition a déjà été avancée, celle du 12 juin.
«Ne soyez pas étonnés si cette rencontre n’est pas à l’ordre du jour. Rassurez-vous, elle se tiendra très prochainement avec l’accord du Premier ministre», a-t-il déclaré.
Justin Tokely a expliqué que ce face-à-face pourrait se dérouler sur deux jours, afin d’éviter que les débats durent tard dans la nuit, permettant aux députés de mieux préparer leurs questions
Pour rappel, cette rencontre n’a pas eu lieu depuis 2 ans à l’Assemblée nationale et au Sénat. L’occasion donc pour les députés, hormis les doléances habituelles, d’interroger les ministres sur leurs actions, les difficultés quotidiennes auxquelles fait face la population actuellement. Délestage, inflation, insécurité seront certainement au menu.
Cependant, comme l’a déjà indiqué le président de l’Assemblée nationale, les mesures à prendre face au contexte international, devraient aussi être discutées, entre autres les guerres et les mesures économiques prises par les Etats-Unis, impactant énormément l’économie du pays.
Ordre du jour de l’opposition
Après une première expérience l’année dernière, l’opposition parlementaire, dirigée par le député Siteny, aura également droit d’ajouter un nouveau point à l’ordre du jour, plus précisément à la date du 20 mai.
En novembre 2024, les députés de l’opposition ont choisi de convoquer 4 ministres au sein du Gouvernement, à savoir ceux de l’Energie, des Travaux publics, de la Gendarmerie et de la Sécurité publique. Cette année, les sujets qui font polémiques, pourraient être évoqués par les opposants, notamment le projet Base Toliara ou encore l’affaire médecin-colonel Patrick Rakotomamonjy.
T.N