Dans la course effrénée des éliminatoires du Mondial 2026, les Barea de Madagascar se retrouvent dans une position singulière, pour ne pas dire inconfortable.
Alors que toutes les nations engagées dans la fenêtre Fifa de juin 2025 disputeront au moins deux matchs amicaux pour affûter leurs armes, Madagascar est l’unique équipe à ne pas suivre ce rythme. Cette situation complique la tâche du sélectionneur Corentin Martins, déjà confronté à un calendrier serré et à des adversaires redoutables dans le groupe I, comme le Ghana et les Comores.
Les Barea, qui ont récemment trouvé un sparring-partner grâce à l’invitation de la République démocratique du Congo (RDC) pour un match amical prévu le 8 juin à Orléans, en France, restent néanmoins à la traîne en termes de préparation.
Contrairement à leurs concurrents directs, qui enchaîneront deux rencontres pour peaufiner leur stratégie et leur cohésion, Madagascar n’a pour l’instant qu’un seul affrontement programmé. Cette anomalie risque de laisser les Barea sur le carreau face à des équipes mieux rodées.
Ce manque de matchs s’explique en partie par les difficultés structurelles du football malgache. Avec un stade national non homologué par la Caf, les Barea sont contraints de jouer leurs rencontres à l’étranger, comme à Al Hoceima, au Maroc, pour leur récent match contre le Ghana.
Pourtant, Martins ne baisse pas les bras. Conscient qu’il doit tirer le meilleur parti de cette unique confrontation face à la RDC, il mise sur l’intensité et la qualité du travail tactique pour compenser ce déficit.
Dans le groupe I, les Barea devront faire preuve d’une résilience à toute épreuve. Alors que le Ghana et les Comores se préparent à plein régime, Madagascar risque de se retrouver à court de souffle. Corentin Martins, qui a déjà prouvé sa capacité à galvaniser ses troupes, devra jouer des coudes pour maintenir son équipe dans la course.
Une chose est sûre : pour rêver d’un ticket pour le Mondial 2026, les Barea devront sortir de leur chapeau bien plus qu’un simple match de préparation.
Naisa
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