Tout n’est pas encore perdu. Le ballon est rond et un match dure 90 minutes. Mais un seul match amical suffit-il à Corentin Martins, pour construire son équipe ?
A la quatrième journée des éliminatoires du Mondial 2026, les Barea de Madagascar, calés à la troisième place du Groupe I avec 10 points, peuvent encore viser une qualification directe ou un ticket de barragiste. Mais avec un match amical au compteur et une collaboration entre le Ministère de la Jeunesse et des sports (MJS) et la fédération malagasy de football (FMF) qui patine dans la semoule, on n’est pas à l’abri de l’élimination.
Dans le Groupe I, le Ghana (15 points) mène la danse, suivi des Comores (12 points). Avec un goal average potable (+3), les Barea ont de quoi faire un coup d’éclat. Les matchs contre le Tchad et la République centrafricaine, c’est du tout cuit, et même le duel face aux Comores n’est pas hors de portée.
Mais avec un seul match amical pour roder les automatismes, tester des tactiques ou souder une équipe éparpillée aux quatre coins du globe, il ne faut pas trop faire d’illusion. Autant dire que les Barea n’ont pas les moyens de leurs ambitions alors que pendant ce temps, les Comores, avec des bouts de ficelle, collent aux basques du Ghana.
Faut arrêter de se tourner les pouces. La FMF doit dégoter des amicaux dare-dare, le MJS doit sortir le chéquier, et les deux parties doivent cesser de se tirer dans les pattes. Des gars comme Rayan Raveloson ou Loïc Lapoussin ont du jus, mais sans cadre, ils vont ramer dans le vide. Les Barea ont déjà prouvé qu’ils pouvaient faire des étincelles. Alors, messieurs les décideurs, on arrête de jouer les planqués et on donne à cette équipe de quoi briller. Sinon, 2026, ce sera juste un beau rêve qui part en vrille.
Rakoto