Le Grand Sud ne sera plus un cimetière de projets, le grand oublié du développement et à la traîne. Le moment est venu pour cette région dotée d’un fort potentiel de croissance, mais confrontée à de multiples défis, de rattraper les retards du passé et changer la donne. Et cette fois, les discussions futiles, les critiques sans fondement, la manipulation de l’opinion publique et l’opposition aveugle, qui ne mènent à rien, ne peuvent pas empêcher le développement de cette région.
Dans le Sud, le développement est déjà en marche et rien ne peut plus l’arrêter. Et que demande le peuple qui veut en finir avec ces clichés sur la pauvreté de sa région, qui lui colle à peau pendant des décennies. Le gouvernement passe à l’action et à la vitesse supérieure en mettant le cap sur le développement durable qui va impacter la vie de la population.
Durant le conseil des ministres, décentralisé à Toliara, la concrétisation de nombreux projets dans le Sud, a obtenu l’approbation de l’Exécutif. A citer l’achat de cinq groupes électrogènes destinés à améliorer l’approvisionnement en électricité fournie par la Jirama dans l’Atsimo Andrefana. La construction et la réhabilitation de la RN13, plus précisément entre Betroka et Ambovombe d’une distance de 118 km, seront achevées cette année. La deuxième phase du projet Mionjo, dédié à renforcer la résilience du Sud, sera également enclenché, bénéficiant de financement de la Banque mondiale à hauteur de 54 milliards d’ariary.
Et pas des moindres, la rocade Fiherenana, sera bitumée et les ponts de Manombo et de Belanada dans le district de Toliara I et II, seront réhabilités, dans le cadre du Projet d’aménagement du corridor et de la Facilitation du Commerce (PACFC III). Et sans oublier plusieurs projets d’adduction d’eau potable.
L’avenir du Grand Sud se dessine et s’annonce déjà prometteur. Cap vers le développement.
Rakoto