A Ambohijanahary, district d’Amparafaravola, la campagne de riz hybride lancée en février 2025, porte déjà ses fruits. Les résultats sont visibles dès la mi-saison. Un seul pied de riz hybride peut produire jusqu’à 25 talles, avec environ 200 grains par épi
Tahiry Raholison, agriculteur local, prévoit un rendement de 9 tonnes par hectare cette saison, contre à peine 3 tonnes auparavant. Il fait partie des 1.358 bénéficiaires ayant reçu des semences hybrides, accompagnées d’engrais organiques et minéraux, dans le cadre du programme initié par le président Andry Rajoelina.
En comparaison, le riz traditionnel se limite à 7 talles et 60 grains. « La différence est flagrante, tant sur la robustesse des plants que sur la quantité produite », affirme Tahiry Raholison, ravi de cette évolution.
Encouragées par ces performances, les autorités locales s’impliquent pleinement. « Nous allons collaborer étroitement avec l’Etat pour promouvoir cette innovation. La souveraineté alimentaire devient une réalité à Ambohijanahary », déclare Lala Arsène, responsable communal du développement.
Adhésion des riziculteurs
Du côté des producteurs, l’enthousiasme grandit. Alfred, président du « Tambazotran’ny Tantsaha », constatée que de plus en plus riziculteurs adoptent cette méthode moderne. « L’augmentation des rendements améliore les revenus et les conditions de vie des paysans », souligne-t-il.
Ces avancées s’inscrivent dans une stratégie nationale de modernisation de l’agriculture malgache. Le secrétariat d’Etat chargé de la Souveraineté alimentaire, en mission d’évaluation, confirme l’impact positif du programme. « Nous prévoyons des rendements allant jusqu’à 12 tonnes par hectare en fin de saison », indique Mbola Andriamanga, directeur de la Transformation du système agricole au sein de ce département ministériel.
Depuis février, 200 tonnes de semences hybrides et 6.000 tonnes d’engrais ont été distribuées à 32.000 producteurs sur 8.000 hectares, dans 44 districts répartis sur 12 régions.
Arh.
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