Développement rurale durable: succès tangible du programme Afafi-Centre

«35.000 bénéficiaires di­rects dans 138 communes dans les régions Analaman­ga, Itasy et certaines communes d’Alaotra Mangoro ont vu leur condition de vie s’améliorer grâce au Pro­gramme Afafi-Centre», a fait savoir Fanomezantsoa Robi­nary, directeur du Bureau d’Appui à la Coopération Extérieur (BACE), hier lors de l’atelier de clôture de la première phase de ce programme au Café de la Gare à Soarano.
Selon le directeur du BACE, les premiers résultats du programme ont démontré qu’on a dépassé les objectifs initialement fixés avec l’appui de près de 36.000 producteurs et plus de 600 organisations. 60.000 tonnes de charbon vert ont été produites, 5.300 ha cultivés, 2,9 millions de litres de lait et plus de 2.000 tonnes de produits transformés. La production agricole est en hausse de 138% par dans les filières maraîchères avec un total cumulé de 13.000 tonnes de produits et fruits issus de l’arboriculture fruitière. Et plus de 27.000 certificats fonciers ont été délivrés, dont un tiers au profit des femmes.
A noter que le programme Afafi-Centre a été confié à 5 opérateurs bénéficiaires de subvention, à travers 5 projets à savoir Ambioka, Ampiana 2, Diabe, ProfiLait et Tafita.
«Afafi-Centre s’inscrit pleinement dans la vision d’un développement rural équitable, résilient et inclusif, porté conjointement par le Gouvernement de Madagascar et l’Union européenne (UE), en faveur des populations rurales et des générations futures», a avancé Arnaud Brochard, chef de coopération de la délégation de l’Union européenne.
«Comme la phase 1 a enregistré des résultats plus que satisfaisants, la phase 2 se profile déjà à l’horizon avec quelques régions bénéficiaires en plus, permettant d’avoir une meilleur impact sur la vue de la population rurale, grâce aux expériences acquises durant la première phase», a spécifié Fanomezantsoa Robinary.
«Au-delà du simple résultat, l’objectif est avant tout de faire en sorte que l’agriculture, socle du développement, se professionnalise et devienne un réel entrepreneuriat agricole et non plus du paysannat de survie», a conclu Arnaud Brochard.

Jean Riana

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