Le protocole d’accord signé le 25 mars entre l’Ecole nationale d’administration de Madagascar (Enam) et le Centre national pour la bonne gouvernance de New Delhi (NCGG), relatif à la formation de 250 fonctionnaires malgaches en Inde, d’une durée de trois à cinq ans, prend effet.
D’ici peu, 30 fonctionnaires malgaches, mettront le cap sur Inde, pour suivre des formations au Centre National pour la Bonne Gouvernance (NCGG) du 26 mai au 6 juin 2025, à New Delhi/Mussoorie (Inde), dans des domaines variés tels que l’administration publique, l’agriculture, la santé, l’éducation, le tourisme, leadership et bonne gouvernance, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, la numérisation foncière, l’énergie et la numérisation.
Avant leur départ, l’Ambassade de l’Inde à Antananarivo, a organisé une session interactive vendredi. Une vidéo de documentaire intitulée «L’esprit de l’Inde», a été projetée à cette occasion, mettant au premier plan le riche patrimoine culturel du pays.
Dans son discours, l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, Bandaru Wilsonbabu, a rappelé les liens d’amitié historiques entre l’Inde et Madagascar. Il a exprimé l’espoir que cette formation renforcera les compétences des fonctionnaires malgaches, contribuant ainsi à l’émergence du pays.
Pour sa part, Patrick Heridja Ramaroson, directeur général du ministère du Travail, de l’emploi et de la fonction publique, n’a pas manqué de remercier le ministère indien des Affaires extérieures, pour son soutien. Il espère que cette initiative raffermira la coopération bilatérale et la compréhension mutuelle entre les deux pays.
Pour rappel, cette formation fait partie du protocole d’accord signé le 25 mars 2025 entre le NCGG et l’Ecole nationale d’administration de Madagascar (Enam), qui prévoit le renforcement des capacités de 250 fonctionnaires malgaches en Inde, sur trois ans.
L’Inde, fidèle à sa philosophie «Vasudhaiva Kutumbakam» (le monde est une seule famille) et à sa vision Mahasagar (progrès mutuel et holistique pour la sécurité et la croissance à travers les régions) réaffirme ainsi sa volonté de partager son expertise avec Madagascar.
F.M