Tsenaben’ny Boky : trois jours pour célébrer la chaine du livre malgache

Sous la houlette du ministère de la Communication et de la culture, la Bibliothèque nationale de Madagascar (BNM) organise, du 4 au 6 juin le « Tsenaben’ny Boky » (Foire du livre). L’objectif est non seulement de présenter les acteurs de la chaîne du livre malgache mais aussi de dévoiler les ouvrages locaux. L’ouverture officielle s’est tenue hier en présence de la ministre de la Communication et de la culture, Donna Mara Volamiranty.

«Le livre est un outil contre la stupidité. C’est un baromètre pour connaître le développement d’un pays», a annoncé Lalao Rabenandrasana qui a représenté pour l’occasion tous les acteurs de la chaine du livre de cette foire. Pour sa part, la ministre a souligné qu’elle espère voir continuer ce dynamise et cet effort pour le développement de la littérature, et qu’elle continuera de soutenir ce secteur important pour le développement d’une personne, d’un pays.

Le programme de l’événement
Tel qu’annoncé par les organisateurs de l’événement, le programme de cette année sera composé de conférences, d’ateliers, de performance théâtrale, de diverses animations de lectures… Cela étant, le Tsena­ben’ny Boky sert de vitrine de l’univers du livre à Madagascar. Sur ce, les participants sont englobés dans 24 stands, pour la plupart des maisons d’éditions à l’instar de TPFLM, Le Laur­éat Ratsimaholy, Editions Teny, Karné, mais aussi des associations d’écrivains com­me Faribolana Sandratra, Havatsa-Upem, Poetawebs, sans oublier les entités qui soutiennent la littérature malgache comme le projet Ressources Educatives Ma­dagascar, la Fondation H ou encore Teach For Madagas­car…
Pour la journée d’hier, quelques artistes, à l’image de Arikoms Randria, ont investi la scène en racontant des contes, sinon des prestations théâtrales. Ce jour, le programme se poursuit par une conférence assurée par l’écrivain et poète Ranoë
qui a choisi comme thème «Qu’est ce qu’un écrivain et un poète ?». «Ce sera aussi pour nous l’occasion de lancer le livre “Laha­bolana Betsimisaraka” d’Elisé Ro­muald, et aussi de présenter au grand public le livre qui vient de sortir récemment, à savoir “Histoire de l’Île de Sainte-Marie de Ma­dagas­car” écrit par Anaclet Imbi­ki», a déclaré Lalao Rabe­nan­drasana.
Par ailleurs, la journée de demain sera consacrée au projet «Ressources Educa­tives Madagascar», une ini­tiative initiée par l’Agence française de développement (AFD) et mise en œuvre par l’Unesco et l’Institut français, visant à améliorer l’accès à des ressources éducatives de qualité pour les élèves du primaire et du secondaire en Afrique subsaharienne francophone, y compris à Mada­gascar. A souligner que ce projet arrive à son terme, ce mois.

Holy Danielle

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