Le retour aux valeurs ancestrales qui avaient permis à nos ancêtres de vivre en harmonie avec la terre, est maintenant prôné par les écologistes, pour mieux protéger l’environnement et « réduire considérablement la destruction de la biodiversité », a indiqué la professeure Ramisandrazana Rakotoseheno, une historienne et anthropologue.
Et ce contexte a amené la Fondation de l’innovation pour la démocratie de l’océan Indien, à faire des recherches en Afrique, sur le respect de la nature, en mettant l’accent sur le retour des valeurs et savoirs ancestraux à travers la mise en œuvre du programme « Les voix du vivant ».
L’objectif est de responsabiliser tout un chacun au respect de son environnement, créer une synergie et une complémentarité entre les recherches, entre les décideurs politiques, les chercheurs, les artistes ainsi que les communautés locales, en vue de mener des débats et de renforcer les relations publiques intergénérationnelles.
« Ce système est beaucoup plus efficace avant de procéder aux sanctions, afin de limiter les dégâts environnementaux », a souligné la professeure Ramisandrazana Rakotoseheno.
Dans ce cadre, une conférence inaugurale a eu lieu la semaine dernière à l’Université catholique de Madagascar (UCM), sous la direction de la professeure Ramisandrazana Rakotoseheno, sur le thème « discours du vivant et discours par les vivants ».
Sera R.