Filets de sécurité sociale: 80% des bénéficiaires du projet sont des femmes

Dans le cadre du programme de protection sociale, 80% des bénéficiaires des Filets de sécurité sociale (FSS), sont des femmes.

«Grâce aux divers apprentissages fournis par ces programmes, elles renforcent leurs compétences et développent leurs capacités à s’engager dans des activités économiques. Ce qui leur permet de gagner en autonomie », a fait savoir le Fonds d’intervention pour le développement (Fid), dans son document d’évaluation à mi-parcours, publié cette semaine.
En effet, en tant que principales bénéficiaires des transferts monétaires, des filets de sécurité et de résilience, ces femmes sont encouragées à s’impliquer davantage dans les prises de décisions, aussi bien dans le cercle familial que social. A ce sujet, le taux de participation des femmes dans la prise de décision globale dans les ménages, est passé de 38% en 2016 à 58% l’année suivante, selon toujours le Fid.
De préciser également qu’auparavant, 30% des femmes bénéficiaires des Filets de sécurité sociale (FSS) sont devenus autonomes. Et ce taux est passé à 45% actuellement. A noter que 20.000 mères leaders ont été formées depuis le début des FSS et 338.800 autres ont été scolarisées.

1,26 million de familles vulnérables accompagnées

Depuis le lancement du programme de protection sociale en 2015, plus d’1,26 million de ménages vulnérables ont été soutenus par les Filets sociaux de sécurité ainsi que les Filets de sécurité et de résilience (Projet Haraton’aina), avec la coordination du ministère de la Population et des solidarités (MPS), financés par la Banque mondiale (BM) et mis en œuvre par le Fonds d’intervention pour le développement (Fid).
Plusieurs programmes de protection sociale ont été déployés depuis le lancement des FSS. A citer l’« Asa Avotra Mirindra » ou Filets sociaux productifs dont l’objectif est d’améliorer la productivité locale et préserver l’environnement, le « Va­tsin’Ankohonana » et « Fia­vota » à travers le transfert monétaire qui renforcent le capital humain et favorisent la scolarisation des enfants au niveau primaire. Et « Asa Vonjy Voina », pour soutenir les communautés à faire face aux catastrophes naturelles, aux crises sanitaires et aux chocs économiques.

Sera R.

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