Tentative d’infanticide à Ambohimalaza; le beau-père de Josoa, principal suspect, en garde à vue

La gendarmerie a arrêté, samedi à Ambohimalaza et à Ambohimangakely, les parents du petit Josoa, le nouveau-né ayant survécu à une tentative d’infanticide, vendredi à Ambohimalaza. Le mobile de cet acte n’est pas encore connu, le couple étant encore en pleine audition, mais il a été révélé que l’homme fortement soupçonné n’est pas le père biologique de l’enfant.

Une histoire déchirante a défrayé la chronique en fin de semaine. Le dénommé Josoa, un enfant d’à peine six mois, a survécu à une tentative de meurtre aux ciseaux. L’arme du crime restait encore plantée dans sa gorge quand un passant l’a retrouvé, vendredi dans un bosquet à Ande­pombe Andranonom­by, de la commune rurale d’Ambo­himalaza Avaradra­no.
La compagnie de gendarmerie Tana-ville a immédiatement ouvert une enquête, à l’issue de laquelle les éléments des brigades d’Ambo­himalaza et d’Ambohiman­gakely ont capturé les pa­rents de l’enfant, le lendemain à Ambo­hi­malaza et Andranovao Ambohiman­gakely. Le couple fait actuellement l’objet d’une enquête serrée à la gendarmerie.
D’après les premiers éléments de l’enquête, l’homme âgé de 26 ans a épousé la femme âgée de 25 ans, alors enceinte de sept mois. Il a par la suite adopté Josoa qui n’est pourtant pas le sien. Il a avoué durant l’enquête avoir commis l’acte par ja­lousie, car son épouse a donné plus d’affection au bébé qu’à lui. Quoi qu’il en soit, le couple est actuellement en garde à vue en attendant leur défèrement.

Un élan de solidarité

Pour rappel, le père de famille ayant trouvé le nouveau-né, l’a conduit d’urgence au Centre de santé de base (CSB II) puis au Centre hospitalier de référence de district (CHRD) local, mais l’opération s’est avérée compliquée. L’enfant a alors été envoyé au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoa­han­gy Andrianavalona (CHU JRA) à Ampefiloha dont le personnel de santé dispose du matériel nécessaire pour enlever la paire de ciseaux plantée dans sa gorge.
Une fois relayée sur les réseaux sociaux, cette information a suscité un élan de solidarité. Chacun y a apporté sa contribution, depuis le ministère de la Santé pub­lique jusqu’aux particuliers en passant par les autorités locales et autres associations. Josoa est actuellement pris en charge au niveau du service Pédiatrie du Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHU JRB).

LR

Partager sur: