Les travaux d’urgence sur une partie de la RN6 reliant Ambondromamy à Ambanja ont débuté, annonce le ministère des Travaux publics (MTP). Les points noires seront traités, selon les explications du ministre Jerry Hatrefindrazana qui a effectué une descente sur les lieux avec son équipe et les responsables de l’entreprise en charge des travaux.
Les travaux de traitement des points noirs, ont débuté la semaine dernière et dureront huit mois. Cette partie de la RN6 devrait donc être de nouveau praticable, d’ici le mois de novembre 2023, selon le calendrier avancé par le MTP. Les travaux ont été toutefois interrompus temporairement en raison du passage cyclonique provoquant de fortes précipitations sur plusieurs parties du territoire national. Mais, ils devraient reprendre dans les prochains jours, selon les précisions apportées.
Les travaux de réhabilitation de la RN6, sont financés par la Banque mondiale par le biais du Projet de développement durable des routes (PDDR) et de la Composante d’intervention d’urgence et de contingence (CERC).
Depuis le début de la saison des pluies, la RN6 est dans un état de dégradation avancée. Actuellement, elle est inaccessible pour les voitures légères. Quant aux taxi-brousses qui font la liaison entre la capitale et la partie Nord de l’île, il faudra compter plusieurs jours de trajet, avant d’arriver à bon port, avec difficultés de transbordement dans quelques axes.
Un riverain de la RN6 avance qu’en cette saison des pluies «les eaux pénètrent même jusqu’à l’intérieur de la maison. Et nombreux véhicules, tombent fréquemment en panne en empruntant cette axe».
Il rajoute que « le mauvais état de la route entraîne une hausse des prix des marchandises car les frais de transport augmentent sans parler que le fait de passer plusieurs jours sur la route est une perte de temps et d’argent considérable. Le prix du kapoaka de riz atteint déjà 1000 ariary».
Le ministre Jerry Hatrefindrazana a tenu à préciser que «les travaux de réhabilitation réalisés auparavant sur la RN6, ne conviennent plus aux charges supportées actuellement par l’infrastructure, vu le nombre élevé de voitures qui prennent ce réseau routier en ce moment, parmi les causes de la forte dégradation de cette route».
Riana R.