Un atelier de finalisation et de faisabilité du droit de vote de la diaspora, s’est tenu dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, lundi, en collaboration avec l’« International Centre for Migration Policy Development » (ICMPD).
Selon les informations partagées par le ministère, « les objectifs, les résultats, les propositions et l’analyse comparative des coûts et avantages », sont au menu. Dans ce cadre, d’autres consultations avec des acteurs comme la société civile, auront lieu dans les prochains jours, tandis que « les recommandations issues de cette étude seront soumises aux autorités étatiques ».
L’atelier a par ailleurs vu la participation des principaux acteurs de l’opérationnalisation du vote de la diaspora, notamment la Présidence, la Primature, le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, le ministère de la Justice, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ainsi que de l’Union européenne qui finance le projet.
Engagement
La participation aux échéances électorales fait partie des engagements du chef de l’Etat envers la diaspora, notamment lors d’une rencontre à Paris, en 2021. Toutefois, plusieurs paramètres devraient être pris en compte dans cette démarche, entre autres, la révision des textes réglementaires, à l’exemple de la loi organique portant sur le régime général des élections et des referendums.
Les prochaines sessions parlementaires prévues cette année, seront ainsi décisives. Face à la presse, récemment, le ministre des Affaires étrangères par intérim, le général Richard Rakotonirina, a toujours soutenu la participation de la diaspora aux prochaines élections.
Rakoto