Jusqu’à hier, 9.675.145 électeurs sont inscrits dans la nouvelle liste électorale établie par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), alors que 13,5 millions d’électeurs ont fixés été au départ. Après décompte, la capitale figure parmi les plus récalcitrants à se faire recenser, avec 3 districts en bas du classement.
La Ceni a clôturé les opérations de recensement des électeurs, le 31 janvier. Jusqu’à hier, 9.675.145 électeurs ont été inscrits, selon le rapport de l’organe électoral, présenté devant la presse hier. Après le récapitulatif de recensement, 10 districts dont 3 à Analamanga, enregistrent les plus faibles taux d’inscription.
Il s’agit du 2e arrondissement avec seulement 53,60% de taux d’inscription, du 4e avec 55,67% et enfin du sixième arrondissement (56,83%).
En effet, «les électeurs de la capitale sont les moins enthousiastes à l’égard du recensement électoral, pour des raisons politiques et religieuses», avait expliqué le rapporteur de la Ceni, Soava Andriamarotafika récemment. Les districts de Morondava, Ambatofinandrahana, Antsirabe 1, Toliara 1, Antsalova, Ihosy et Beroroha, figurent également parmi les performants.
Par contre, 10 districts se sont singularisés. En tête de liste, Bekily avec un taux de recensement de plus de 95%. Un record dans tout le pays, soit plus de 115.000 électeurs inscrits dans la liste. A citer également Anosibe An’Ala, Befandriana Avaratra, Mandritsara, Iakora, Ambovombe Androy, Kandreho, Imanja et Sainte-Marie avec un taux de plus de 86%.
Rallonge
Malgré tout, la Ceni ne baisse pas les bras. Selon le président de l’organe, Dama Arsène Andrianarisedo, les électeurs pourront toujours continuer de s’inscrire auprès des bureaux des fokontany, jusqu’au 14 mars avant l’arrêtage de la liste électorale, prévu le 10 juin.
Néanmoins, l’institution d’Alarobia se veut optimiste. «Plusieurs carnets ne sont pas encore parvenus auprès de la Ceni. Ce nombre sera alors revu à la hausse une fois que nous serons en possession de toutes les données», a-t-il fait savoir. Outre l’éloignement des districts, le mauvais temps et le mauvais état des routes rendent difficile l’acheminement des données vers les districts.
T.N