Vie de parti: « Hiaraka Isika » réaffirme son soutien indéfectible à Andry Rajoelina

A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an de Hiaraka Isika, à Ambatobe, le numéro un du parti, Camille Vital, a réaffirmé son soutien de longue date à Andry Rajoelina.

Entre le parti «Hiaraka Isika» de l’ancien premier ministre, le général Camille Vital et le pouvoir en place dirigé par le président Andry Rajoelina, les relations sont au beau fixe. A rappeler que «Hia­raka Isika» a été parmi les partis fondateurs de la plateforme «Armada» qui a soutenu Andry Rajoelina lors de la dernière élection présidentielle en 2018.
«Le parti Hiaraka Isika n’est pas un parti transfuge. Le plus important pour nous est la fidélité. Depuis le début, nous avons toujours fait partie de ceux qui soutiennent le pouvoir et ce n’est pas maintenant que cela va changer», a déclaré Camille Vital.

Conviction politique
A en croire cet ambassadeur de Madagascar à l’île Maurice, il ne s’agit pas d’un soutien aveugle. Le pouvoir en place nous a convaincu en réalisant en quelques années de nombreux projets de développement. Bien que la situation soit loin d’être parfaite, des améliorations ont été constatées, selon toujours le président national du parti qui au passage, a souligné que les efforts déployés doivent se poursuivre et devraient également inspirer d’autres politiciens dont ceux de l’opposition.
«Le président se déplace dans différentes localités du pays pour aller à la rencontre de la population comme c’était le cas à Vatomandry la semaine passée, et à Ma­rovoay jeudi. C’est la preuve qu’il est en action. Et cela mérite d’être soutenu», a souligné le général Camille Vital.
Soutien à l’élection
Même si Andry Rajoelina ne s’est pas encore déclaré candidat à sa réélection, le parti Hiaraka Isika à travers son président national, a déjà fait savoir qu’il va soutenir le président en exercice. Le parti insiste toutefois pour que le scrutin se tienne dans une atmosphère calme et apaisée. A ce titre, ses membres ont appelé à l’arrêt des hostilités et toutes formes de déstabilisation.
«Le pays ne mérite plus de vivre une nouvelle crise politique. En vertu de la li­berté d’expression, l’opposition a le droit d’exprimer librement son opinion, mais cela ne lui donne pas le droit de faire obstacle au processus électoral en cours», a martelé l’ancien Premier ministre.

Tsilaviny Randriamanga

Partager sur: