Education: la réforme du calendrier scolaire reste à discuter

Le Président de la République a promulgué la Loi d’orientation du système éducatif à Madagascar. Le ministère de l’Education nationale (Men) entend mener des consultations à l’échelle nationale en vue de peaufiner, avec les acteurs de l’éducation, les détails de sa mise en œuvre, dont celui concernant le calendrier scolaire.

La réforme de l’éducation entre en vigueur. Après la validation par la Haute cours constitutionnelle (HCC), le 26 janvier, la Loi 2022-018 portant orientation du système éducatif a été promulguée par le président de la République le 30 janvier, selon l’annonce du Secrétaire général du Men, Théophil Rabenandrasana, lors d’un point de presse organisé à Anosy.
« Cette Loi, qui sera mise en œuvre de manière progressive, va désormais régir le secteur de l’éducation, à savoir l’éducation nationale, l’enseignement technique et l’enseignement supérieur à Madagascar. Les stratégies et politiques de l’éducation devraient partir de cette législation qui vient d’entrer en vi­gueur », a souligné ce responsable. Cette nouvelle loi prévoit entre autres dix années de scolarité obligatoire, dont une année d’étude préscolaire, six ans d’étude primaire et trois ans d’étude secondaire.
Des détails restent pourtant à fignoler pour définir les activités requises par les ré­formes escomptées. Parmi les sujets qui ne sont pas évoqués dans les grandes lignes de cette nouvelle loi et qui nécessitent des précisions figure le calendrier scolaire. «La réforme touchant ce domaine devrait être discutée avec les parties prenantes du secteur de l’éducation à tous les niveaux lors des consultations que le ministère de tutelle envisage de mener prochainement à l’échelle nationale», a soutenu le SG du Men.
Toujours est-il qu’en pé­riode de pluies, durant la­quelle on observe des coupures momentanément de l’enseignement, les doléances relatives à la modification du calendrier scolaire actuelle émanent notamment des parents d’élèves, se multiplient. Ce responsable au sein du Men de faire remarquer pourtant que « l’adoption d’un calendrier scolaire s’étalant sur dix mois permet déjà de compenser les heures perdues durant les suspensions des cours pour des raisons liées aux aléas climatiques ou autres. Les normes de 900 heures de cours sont garanties avec cette disposition ».

Fahranarison

Partager sur: