Quelles sont les dates de l’élection présidentielle à venir ? Après des jours et des jours de concertation, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a finalement fait une proposition de dates: 9 novembre pour le premier tour, et le 20 décembre pour le deuxième.
L’attente est longue et l’opinion publique commence à s’interroger. Mais, après une étude de faisabilité, la Ceni a dévoilé son calendrier devant la presse, hier à Alarobia. Il ne s’agit pas encore des dates clés, mais
l’organe électoral propose de tenir le premier tour de la présidentielle le 9 novembre et le 20 décembre pour le deuxième tour.
Selon le président de la Ceni, Arsène Dama Andrianarisedo, « la proposition de calendrier a déjà été envoyée auprès du gouvernement pour approbation ». A cette allure, le calendrier électoral devrait être adopté en Conseil des ministres prochainement. Le gouvernement tranchera en dernier lieu.
En parallèle, la Ceni a aussi demandé l’avis de la Haute cour constitutionnelle (HCC). « Tout d’abord, le premier tour a été avancé de 10 jours, ce qui implique que le mandat du président sera raccourci de 10 jours s’il compte se présenter aux élections », a expliqué le numéro un de la Ceni.
Un autre point marquant, « le deuxième tour sort déjà du calendrier électoral prévu par la loi », a-t-il fait savoir. En effet, l’article 52 de la loi organique n°2018-008 stipule que toute élection devrait se tenir entre le 31 mai et le 30 novembre, moment propice pour les élections. La Ceni semble alors avoir tout prévu et a renvoyé la balle dans le camp du gouvernement et de la HCC.
Le budget en attente
D’après les explications de la Ceni, en élaborant ce calendrier, elle a pris en compte les droits des électeurs de pouvoir participer au vote et tous les paramètres pour augmenter le taux de participation. « Nous avons prescrit ces dates pour ne pas organiser les élections en période de pluie, mais avant les fêtes de Noël », a fait savoir son président.
Pour ce qui est du budget électoral, celui-ci n’a toujours pas été validé et la Ceni ne s’est pas encore exprimée sur le montant total nécessaire pour le bon déroulement des élections. Quoi qu’il en soit, « Nous trouverons toujours le budget pour les élections », a conclu Arsène Dama Andrianarisedo. En effet, ni l’Etat ni les PTF ne s’est encore prononcé sur la participation budgétaire aux élections.
T.N