Le mois de janvier vient de passer, février est entamé et bientôt, mars frappera à notre porte. On n’est pas encore dans la dernière ligne droite très attendue, à la croisée des chemins, ouvrant un nouveau chapitre de l’histoire de Madagascar. Sûrement et lentement dans quelques mois, on s’achemine vers le derby final, sauf bien évidemment, si le ciel nous tombe sur la tête. Certains s’en foutent pas mal, trop sceptiques et incrédules, la majorité piaffent déjà d’impatience d’y être et ne veulent pas rater ce rendez-vous avec l’histoire. Cette année 2023, fera date.
En tout cas, les dés sont en passe d’être jetés, d’autant que la Ceni vient de proposer des dates des deux tours, qui ne conviendraient pas forcement à tout le monde. Et pour la énième fois, depuis la deuxième république, le calendrier électoral proposé ne fait pas toujours à l’unanimité, notamment du côté des opposants qui soupçonnent toujours de micmacs et de magouilles plus avantageuses pour le régime en place, en termes de moyens.
Certes, cette fois encore, la présidentielle se déroulerait en pleine saison des pluies, avec tous les problèmes organisationnels que cela implique. Le premier tour serait prévu pour le 9 novembre, le deuxième aurait lieu un mois après, c’est-à-dire le 20 décembre. Si le gouvernement donne son accord, ces dates clés seront à retenir et le compte à rebours peut commencer. La présidentielle aura bel et bien lieu cette année.
C’est tout à fait vrai que les mois de novembre et de décembre, ne sont pas les meilleures périodes pour organiser les élections présidentielles, mais comme la Ceni ne dispose pas encore d’une marge de manœuvre budgétaire considérable et suffisante, le mieux pour elle, serait de reculer les dates vers la fin d’année au lieu d’avancer. Alors, soit en novembre et décembre ou soit à la Saint glinglin !
Andry Rabeson