Madagascar ne cesse d’améliorer l’environnement de la migration de travail, qui constitue actuellement un sujet d’actualité. L’Organisation internationale du Travail (OIM) vient de manifester sa volonté de poursuivre son appui au processus de réformes adoptées par la Grande île dans ce domaine.
Gérer au mieux la migration professionnelle. La Grande île ne cesse de poursuivre les efforts allant dans ce sens, et ce, avec le précieux appui de l’OIM. Le sujet était à l’ordre du jour de la visite de courtoisie effectuée hier par le directeur régional de l’OIM pour l’Afrique, Mohammed Abdiker, auprès du ministre du Travail, de l’emploi, de la fonction publique et des lois sociales (MTEFPLS), Gisèle Ranampy, hier aux 67 Ha.
A l’occasion de cette rencontre, les deux parties ont manifesté leur volonté de trouver ensemble les manières de mieux coordonner les activités à entreprendre pour de meilleurs appuis à la migration professionnelle. En effet, celle-ci représente une aubaine pour beaucoup de jeunes travailleurs, notamment dans la zone Afrique.
«La collaboration avec l’OIM relative à la migration professionnelle ne date pas d’aujourd’hui. On a déjà entamé des dialogues, des formations et des renforcements de capacités touchant le domaine. Nous allons encore renforcer ce partenariat et voir les manières de les pérenniser, dont la poursuite des visites et contrôles dans les pays d’accueil comme c’était le cas dernièrement en Cisjordanie. Les résultats étaient fructueux. De telles inspections seront étendues dans d’autres pays en vue de mieux évaluer les situations des travailleurs migrants, notamment le respect des lois et des droits dont ils devraient jouir», a souligné le ministre du MTEFPLS, Gisèle Ranampy.
Mise à jour de la feuille de route
Parmi les initiatives que Madagascar mène à travers le ministère du Travail figure le renouvellement de la Feuille de route sur la migration professionnelle. «Cela permettra au pays de disposer d’un outil ou d’un instrument de travail bien en phase avec les réalités du moment, vu que ladite Feuille de route date de 2017-2020», selon numéro un du MTEFPLS.
«Toujours est-il que les autorités malagasy sont en pleine étude de la reprise de l’envoi à l’étranger d’une partie des mains d’œuvres locales, d’où la nécessité d’un recadrage, voire une réforme majeure sur toutes les lignes», a précisé le ministre Gisèle Ranampy.
D’autres thèmes tout aussi importants ont également été débattus lors de cette rencontre entre ce grand émissaire de l’OIM et le ministre du MTEFPLS. L’on peut citer, entre autres, la nécessité pour la Grande île de disposer de données fiables et quantifiées sur la migration. Ce qui est en cours d’élaboration selon les informations. A cela s’ajoute le renouvellement des Accords bilatéraux de travail (ABT) auquel le ministère s’attelle également actuellement. Des conditions nécessaires pour la reprise de l’envoi de travailleurs migrants malagasy.
Fahranarison