Le verdict du tribunal de première instance, dans l’affaire de faux témoignage, impliquant l’ancien ministre, Harry Laurent Rahajason dit Rolly Mercia et l’ancienne première dame, Voahangy Rajaonarimampianina, est tombé hier.
Le couperet est tombé pour l’ancien ministre de la Communication qui a écopé de trente mois d’emprisonnement ferme et l’ancienne première dame, Voahangy Rajaonarimampianina, condamnée à un an d’emprisonnement avec sursis
Le 23 octobre 2019, l’opérateur économique, Mamy Ravatomanga, a déposé une plainte pour faux témoignage, dénonciation abusive, propagation de fausses nouvelles ou encore l’incitation à la haine, à l’encontre de Rolly Mercia, auprès du parquet national financier français. En fait, les agissements de cet ancien ministre, ont porté atteinte à l’image de l’opérateur, lui causant d’importants préjudices sur le plan économique.
Pour rappel en avril 2021, lors d’une émission télévisée, l’homme d’affaires avait d’ailleurs raconté que l’ancien ministre lui avait adressé plusieurs lettres d’excuses, suite à ses témoignages mensongers.
Complicité
En tout cas, Rolly Mercia n’est pas le seul condamné dans cette affaire. Le nom de l’ancienne première dame, Voahangy Rajaonarimampianina, a été également cité et elle est même considérée comme complice. D’après notre source, dans sa déposition auprès des forces de l’ordre, Harry Laurent Rahajason aurait désigné un étranger opérant dans le secteur aéroportuaire et l’ancienne première dame, Voahangy Rajaonarimampianina, comme les personnes qui l’ont incité à faire de faux témoignages, auprès du PNF.
Et cet opérateur étranger n’est autre que l’ancien directeur général de la société Samada, dont la gestion a été plus que douteuse. Sans oublier qu’en 2019, cette société a été d’ailleurs poursuivie pour évasion fiscale d’un montant de 190 milliards de francs. Cet opérateur étranger vient, lui aussi, d’écoper de 30 mois d’emprisonnement ferme et condamné à payer une amende de 2.000.000 ariary. Pour l’ancienne première dame, cette affaire s’ajoute à une longue liste des dossiers dans lesquels elle était impliquée entre 2013 à 2018.
Et comme il fallait s’y attendre, le camp de l’ancien ministre Rolly Mercia entend encore faire appel de ce jugement.
Rakoto