Fonds pour la jeune création francophone : les jeunes réalisateurs originaires de l’Afrique subsaharienne, à l’honneur

Le Fonds pour la jeune création francophone (FJCF), lancera la 6e édition de l’appel à projets de films en développement, du 27 février au 31 mars, à l’endroit des jeunes auteurs et réalisateurs originaires d’Afrique subsaharienne francophone (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cap-Vert, Cameroun, Congo Brazzaville, Congo RDC, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Iles Comores et Ile Maurice, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République Centrafricaine, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Tchad, Haïti et Togo).

«Le soutien au développement, comporte la prise en charge complète des frais de participation des auteurs sélectionnés à des ateliers ou résidences d’écriture, ainsi que des bourses d’écriture permettant d’avancer con­crè­tement sur leur projet et de bénéficier d’un accompagnement adapté», a souligné l’initiateur du projet sur son site.
Dans ce sens, le FJCF soutient les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel ainsi que les projets de différents formats, du court au long-métrage en passant par les séries audiovisuelles et les contenus web. Il encourage aussi la création d’un écosystème au­dio­visuel local et le développement de projets susceptibles d’être présentés au public aussi bien localement qu’à l’international.
Lors de la précédente édition, la commission du FJCF s’est réunie au mois de juillet 2022 à Paris, à l’issue de laquelle 88 projets en développement ont été déclarés éligibles sur les 148 dossiers en provenance de 17 pays, dont 24 court-métrages, 46 long-métrages et 18 séries.
Dans la sélection officielle, deux courts métrages malagasy ont été retenus, à savoir «L’Homme qui voulait se tuer et qui hésitait sur l’hymne de la tra­gédie à composer», une fiction de Hary Joel Ra­ko­to­velo et «Nofin’i Nofy», une fiction de Liva Natre­hainaina Razafimandim­by. La commission sélective du volet «Aide en développement», a particulièrement salué la diversité et la qualité des projets déposés.

Joachin Michaël

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