La porte-parole de l’Exécutif, Lalatiana Andriatongarivo, s’est exprimé officiellement sur le remaniement du gouvernement qui semble imminent.
Des nouveaux visages sont attendus au gouvernement. C’est en tout cas ce que laisse entendre la porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, hier lors de l’émission «Tsy ho tompo-trano mihono». Elle a confirmé qu’un remaniement ministériel aura bel et bien lieu, d’ici peu.
«Tout ce que je peux dire c’est qu’effectivement, nous avons été remerciés pour le travail que nous avions effectué à la fin du conseil des ministres (mercredi dernier, ndlr)», a-t-elle déclaré, tout en rappelant qu’«Il appartient au président et au premier ministre de décider de cette question».
Elle a toutefois ajouté, que deux nouveaux ministres seront nommés, ceux des Affaires étrangères et Transports et de la météorologie. Le ministre des transports vient d’être élu président du conseil d’administration de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) tandis que le poste de ministre des Affaires étrangères est assuré actuellement par le patron de la Défense nationale, le général Richard Rakotonirina.
Nouveau souffle
En tout cas, la ministre de la Communication et de la culture, a défendu le choix du chef de l’Etat de revoir les membres de l’équipe de l’Exécutif. «Il est nécessaire de procéder au remplacement des joueurs lorsque la situation l’exige» et ce, «même à cinq minutes de la fin du match». Elle répond ainsi aux détracteurs du régime tout en rappelant que ce changement pourra toujours apporter «une nouvelle dynamique et un nouveau souffle pour accélérer le rythme».
«C’est une année électorale, il est normal que le président mette en place un gouvernement de combat, notamment s’il est décidé de se porter candidat». Par ailleurs, la porte-parole du gouvernement a rappelé que «le gouvernement Ntsay, n’a pas encore déposé sa démission. Les membres sont encore en activité», a-t-elle souligné.
Du reste, elle s’est également exprimée par rapport au calendrier électoral, notamment la proposition des dates faite par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) puis entérinée par la Haute cour constitutionnelle (HCC). A ce titre, elle a martelé que le régime n’entend pas prolonger le mandat du président comme l’opposition a bien voulu faire croire à l’opinion publique.
J.P
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