La mise en place du Conseil économique social et culturel (CESC) est prévue par l’article 105 de la Constitution. Des représentants de la société civile, du secteur privé et des syndicats se mobilisent actuellement pour activer le processus. A noter que le CESC peut donner son avis sur les projets de loi, d’ordonnance ou de décret qui lui sont soumis, à l’exception des lois de finances. Les textes à caractère économique, social et culturel relèvent particulièrement de sa compétence.
Le CESC a aussi pour mission d’éclairer le gouvernement et le parlement dans l’élaboration des politiques publiques, mais également d’évaluer leur efficacité. L’objectif est d’élaborer des propositions permettant d’améliorer les «politiques qui peuvent avoir un impact direct dans la vie quotidienne des citoyens», a précisé le communiqué de la société civile.
Dans cette optique, un atelier de présentation des orientations d’un projet de proposition de loi, sur la mise en place du CESC, s’est tenu hier à Antaninarenina. Engager toutes les parties prenantes dans le processus de plaidoyer fait partie des priorités, notamment des représentants du gouvernement, du Parlement, de la HCC, des partenaires techniques et financiers, des opérateurs économiques, mais également de la société civile.
Jusqu’à présent, le CESC n’est toujours pas en place, causant ainsi quelques «défaillances et dysfonctionnement de certaines institutions» par manque de stratégies claires et concrètes, estiment les participants.
T.N