Mis en place avant l’élection de 2018, les membres de la Commission de contrôle du financement de la vie politique (CCFVP), arrive au terme de leur mandat, cette année. A l’époque elle avait pour attribution de contrôler le financement de campagnes électorales, conformément à l’alinéa 3 de l’article 64 de la Loi organique relative aux régimes généraux des élections et du référendum, obligeant les candidats à déposer une déclaration «des recettes perçues et les dépenses engagées en vue d’une élection ou d’une consultation référendaire» auprès de la CCFVP.
Selon l’article 84, ce compte de campagne retrace les dépenses d’un candidat dans une période de 6 mois, précédant le jour de l’élection. Force est d’admettre que la majorité des candidats n’ont pas respecté à la lettre cette disposition. Et, maintenant que la CCFVP arrive à terme de son mandat, il serait encore difficile à croire les candidats à la prochaine présidentielle, allaient se conformer à cette disposition légale.
A en croire une source au sein de la CCFVP, les membres actuels devront quitter leur fonction au mois d’août, soit trois mois avant l’élection de novembre.
Tsilaviny Randriamanga
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