Le masque est tombé. La plateforme d’opposition Rmdm ne cache plus ses ambitions de convoiter la place du chef de l’opposition à Tsimbazaza, sans passer par les urnes. L’appel à une concertation nationale étant ignoré par le régime en place qui voit clair dans le jeu des opposants : la formation d’un gouvernement de cohabitation.
Mais, comme personne n’a prêté attention à leurs âneries, les membres du Rmdm cherchent d’autres moyens pour parvenir à leurs fins. Le pasteur Edouard Tsarahame, a indiqué en fin de semaine qu’ils vont bientôt déposer une requête relative à la mise en place du 7e vice-président de l’Assemblée nationale. D’après la Constitution, cette place revient au chef de l’opposition.
«Nous allons déposer une requête à l’Assemblée nationale et au Sénat. Nous avons déjà quelqu’un à proposer pour ce poste, appartenant au chef de l’opposition», a déclaré Edouard Tsarahame.
En un mot, c’est une demande exagérée vu que cette plateforme n’a pas de députés élus à l’Assemblée nationale alors que conformément à une décision rendue par la Haute cour constitutionnelle en 2021, «le chef de l’opposition doit être un député».
Tsilaviny Randriamanga