Journée internationale de la langue maternelle: un riche programme de célébration

Pour célébrer la journée internationale de la langue maternelle, ce 21 février, un riche programme alliant une présentation de nouvelles publications, conférence-débat et récital de poèmes, est annoncé dans la Capitale.

Il n’y a pas meilleur mo­ment que la journée internationale de la langue maternelle célébrée à travers le monde, pour sortir officiellement une œuvre. Ce jour chez Mozaïk Antsa­habe, le deuxième numéro de la littérature jeunesse intitulée « Ohabolana. Kolo saina ho an’ny ankizy », signé Hobiana Andrianimerina à la plume et Roddy à la planche, paru aux éditions Jeunes Malgaches, sera présenté.
Cet album de 40 pages, écrit résolument en langue malagasy, regorge une série de proverbes de tous les temps. C’est un outil d’apprentissage pour les jeunes lecteurs et leur permettant de s’approprier de la culture malagasy et des valeurs intrinsèques du soatoavina, propre à la Grande île.
Une occasion pour l’auteur d’échanger avec le public sur « La situation de la littérature jeunesse en langue malagasy », en compagnie d’autres écrivains comme Marie Michelle Rakoto­anosy, Valisoa Rakotolehibe, Elina Razanadriaka et Ari­ka­omsa Randria.
Puis demain à l’Université d’Antananarivo, l’Union des poètes et écrivains malagasy (Havatsa-Upem), organisera un récital de poèmes portant sur les variantes régionales, ponctué par la musique de Tafasiry Kolokanto.
A cette programmation s’ajoute aussi une réflexion plus profonde sur l’avenir de la langue maternelle. Dans la foulée de mercredi, une conférence-débat sera organisée à la bibliothèque nationale Anosy, salle Dox, durant laquelle Ranoë et Tsiloko Mahadigny, étant professeurs de malagasy, vont sensibiliser le plus grand nombre et notamment la jeunesse à l’importance de nos valeurs culturelles par le biais de la littérature.
Ranöe abordera le thème « Ny teniko… ? Ny tontolonao tsy fantatrao ! », tandis que Tsiloko Mahadigny penchera sur « Adaniny ny reniko, no fototra nisiana ! Ankilany ny teniko, sampako nitsiriana ! ». Ils comptent bien sensibiliser et éduquer le public au respect de la langue maternelle, qui semble être de plus en plus négligée par les jeunes ces derniers temps.
Et sur la toile que l’association Gasiko compte marquer d’une pierre blanche cette date, à travers l’événement « un jour, un vocabulaire ».

Joachin Michaël

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