Inclusion financière: 40 nouvelles agences de microfinance, déployées dans les zones reculées

Les Institutions de microfinance (IMF) bénéficient d’un accompagnement étatique, pour déployer leurs services de mobile banking dans des zones enclavées, n’ayant pas accès aux banques.

Depuis son lancement en 2018, le Projet d’inclusion financière à Madagascar (PIFM), fruit d’une collaboration entre l’Etat et la Banque mondiale, a rassemblé une trentaine d’Institutions de microfinance (IMF), présentes dans le pays.
Objectif : améliorer les services dans les zones reculées, dépourvues de tout service financier formel. En effet, le secteur de microfinance se développe avec un taux de pénétration de près de 17 % auprès des ménages malagasy, mais la plupart des IMF se concentrent essen­tiellement dans les zones urbaines.
Le PIFM a pris fin en dé­cembre 2022, mais a contribué au renforcement de la présence de 17 IMF dans les zones enclavées et à l’amélioration de leur service en misant sur la digitalisation.
A travers ce programme, sept IMF ont pu augmenter le nombre de leurs agences dans 16 zones reculées comme Betsiaka, Ambilobe, An­daingo, Andramasina, Ta­nambe, Antsohihy, Befan­driana, Manambaro, Ampa­nihy, Ranopiso… 40 nouvelles agences ont été installées dans ces localités qui enregistrent 10.871 nouveaux adhérents. Dix autres agences ont bénéficié de divers équipements comme des tablettes, des tablettes télécollectes, des ordinateurs… pour améliorer leurs activités.

Des IMF dotées d’équipements en Sig
En outre, le PIFM soutient des IMF en les équipant d’un Système d’information et de gestion (Sig). Dans ce sens, quatre IMF membres du Centre technique informatisé de la microfinance à Madagascar (CTI2MG), ont été dotés des équipements numériques et bureautiques.
Le PIFM contribue également à la concrétisation de la Stratégie nationale d’inclusion financière, permettant au gouvernement malagasy d’augmenter le taux d’accès aux services financiers de 45% en 2022. Les statistiques de 2017 montrent que seuls 18% des Malagasy adultes ont accès à des services fi­nanciers formels.

Riana R.

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