Des photos de bovidés présentant des irritations cutanées, symptômes d’une maladie virale, dans le Nord de l’île, en particulier la commune de Mosorilava (Antsiranana II), circulent depuis hier sur les réseaux sociaux.
«…Les animaux contaminés refusent de se nourrir et une dizaine de bœufs ont déjà succombé à cette maladie étrange », peut-on lire dans la publication en question.
Le Dr Raymond, vice ministre en charge de l’Elevage, confirme l’existence de cette épidémie tout en précisant qu’il s’agit d’une « maladie bovine virale semblable à la rougeole, communément appelée Dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ». Il n’y a pas de traitement spécifique à part renforcer le système immunitaire de la bête pour lui permettre de mieux résister.
« En cas de surinfection, l’animal contaminé devrait être traité à l’aide des antibiotiques (tétracycline, pénicilline, streptomy-cine…). Si la bête malade montre des signes de faiblesse, une vitaminothérapie peut le revigorer », explique le vice-ministre.
Toutefois, il ne s’agit pas d’une nouvelle maladie. Elle existe à Madagascar depuis des lustres. Le virus affecte les zones qui n’ont pas encore été touchées auparavant. « Antsiranana II n’a pas encore été infecté avant ce signalement. D’où l’existence du virus dans ce district », indique le Dr Raymond.
Après que l’immunité collective est atteinte, le virus
s’affaiblit et disparait de la zone. Mais une fois que l’immunité collective diminue, le virus refait surface. La maladie peut resurgir à tout moment. Selon toujours ce docteur vétérinaire, « la maladie est facile à traiter et l’animal disposant des défenses immunitaires sera très vite remis sur pied».
Arh.