A l’écoute…

Vraiment, les murs ont des oreilles. Que vous utilisiez une Iphone ou un smartphone, des intrus ne manquent pas d’ingéniosité pour écouter vos conversations en toute discrétion, à votre insu. La haute technologie a aussi ses failles. Les appels censés être protégés et sécurisés ne le sont
pas pour certaines personnes cibles. Elles se sont rendues compte trop tard que leurs téléphones sont espionnés. L’enregistrement sonore révélant des échanges compromettants, balancé sur les réseaux sociaux, se propage comme une trainée de poudre. Forcément le scandale éclate et la polémique enfle.
Qui écoute qui ? Quelqu’un dispose-t-il d’un droit pour mettre sur écoute un groupe de personne qui à coup sûr, n’a pas été choisi par hasard ? Des questions qui méritent réponses car en dépit de tout, un tel acte porte atteint à la vie privée d’autrui. Un groupe de hacker serait-il derrière cette manœuvre ? D’où la nécessité d’ouvrir une enquête car difficile à croire que des personnes manifestent juste une envie de vous écouter, par simple curiosité. Si la mise sur écoute est dans le cadre d’une enquête ordonnée par le juge, pour atteinte à la sécurité publique ou à la sureté de l’Etat,
normalement ce genre d’enregistrement n’a pas fuité du jour au lendemain.
En l’espace d’une semaine, deux conversations accablant des hauts fonctionnaires de l’Etat, ont défrayé la chronique sur les réseaux sociaux. Sans conteste cela aurait des conséquences sur la vie des personnes visées. Le fait d’étaler au grand jour la « vérité » sur les malversations ou corruptions est bien évidemment dans le but de nuire aux autorités de l’Etat, impliquées. Et selon le constat, des enregistrements téléphoniques de ce genre ne font le tour des réseaux sociaux qu’à la veille d’un remaniement.
A ce rythme, personne ne sera plus à l’abri. Il est possible d’être écouté à son insu. Les espions sont partout et très attentifs à vos conversations téléphoniques à contenu confidentiel.

Rakoto

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