L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et le ministère malagasy de la Communication et de la culture (MCC) réfléchissent ensemble sur un projet de numérisation de l’héritage documentaire à Madagascar.
En parallèle à la conférence portant sur la thématique « Pour un Internet de confiance », cette semaine au siège de l’Unesco à Paris, une rencontre a eu lieu entre la ministre de Communication et de la culture Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo et Tawfik Jelassi, sous-directeur général de l’Unesco pour la communication et l’information. Les discussions ont été axées sur la coopération entre Madagascar et l’organisme onusienne.
« L’Unesco a affiché son ambition d’accompagner notre pays dans la préservation de l’héritage documentaire, notamment les anciens livres d’histoire de Madagascar, au sein de la Bibliothèque nationale de Madagascar (BNM), à travers un projet de numérisation. Initiative qui rentre dans le cadre du programme ‘’Mémoire du monde’’ de l’Unesco », apprend-on.
Créé à l’orée de 1992, le programme « Mémoire du monde » est né d’une prise
de conscience croissante de l’état déplorable de la préservation et de l’accès au patrimoine documentaire dans diverses parties du monde. Dans ce contexte, une enquête a été lancée en 2020 sur le territoire national. Il faut souligner que les archives royales (1824 – 1897), inscrites en 2009 au registre « Mémoire du monde », constituent le seul patrimoine précolonial conservé sous forme écrite dans toute la zone de l’Afrique subsaharienne.
En 2021, la Commission nationale malagasy pour l’Unesco (Comnat-Unesco) a annoncé la création d’un comité national « Mémoire du Monde » pour améliorer de manière efficace, la gestion de ces biens et permettre à Madagascar de renforcer la coopération en interne et avec les autres pays, notamment au niveau continental.
Joachin Michaël
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