Sept chefs d’entreprises malagasy ayant suivi des formations à l’université de Stanford (Etats-Unis), ont partagé leurs acquis en la matière, hier au Carlton Anosy. Ils ont été unanimes que ce programme conçu pour les leaders et leur équipe, apporte un nouveau souffle dont leur entreprise a besoin.
Les programmes de formation de l’Université de Stanford, s’adressent aux entrepreneurs et à leur équipe de direction. Deux types de formation sont proposés. La Seed Transformation Program s’étale sur dix mois pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires entre 300 000 dollars et 15 millions de dollars. Et, le Spire Programme est dédié aux entreprises avec un chiffre d’affaire entre 20 000 et 400 000 dollars. Les frais de scolarité sont respectivement de 7.500 dollars et 650 dollars.
A ce propos, Jeff Prickett a précisé que «les frais de scolarité atteignent 50 000 dollars si les formations se déroulent à l’université de Stanford aux Etats-Unis. Toutefois, grâce à nos partenaires, nous avons pu proposer ce prix dans les pays d’Afrique».
Claudia Rabetsivoh, directrice générale de l’entreprise Imex MCE BTP, spécialisée dans la logistique, a suivi le parcours Seed Transformation Program. La femme entrepreneure a notamment a souligné que son équipe a fait preuve de motivation après les formations. «Un nouveau souffle s’est fait sentir. Nous nous sommes lancés dans un nouveau challenge aujourd’hui», a-t-elle avancé.
Pour sa part, Mirana Rakotoson qui possède une entreprise dans la restauration, a suivi le parcours Spire dans l’objectif de se ressourcer. «J’ai traversé des moments de doutes. Et réussir cette formation était un défi personnel pour moi. Outre le vent nouveau apporté sur les processus de l’entreprise, les échanges avec la cinquantaine de chefs d’entreprises en Afrique, ont également été enrichissants», a expliqué la cheffe d’entreprise.
Nouvelle vague
Après une année réussie à Madagascar, l’université de Stanford s’apprête à sélectionner d’autres chefs d’entreprise pour son nouveau programme de formation qui débutera en janvier 2024.
«Cette fois, nous envisageons de recruter dix chefs d’entreprise. L’application en ligne dédiée aux dépôts de dossiers est déjà disponible», a fait savoir Jeff Prickett, Global director de l’université américaine.
L’établissement s’ouvre aux autres pays du monde depuis quelques années dans l’objectif de créer plus d’opportunités et lutter contre la pauvreté via le développement de l’entrepreneuriat.
«Notre vision est d’impacter sur le long terme et de mettre un terme à la pauvreté en créant plus d’emploi, plus d’investissement. Cela en partageant les pratiques et les méthodes qui font déjà la renommée de l’université. Etant donné que suivre les formations aux Etats-Unis est très onéreux, nous avons décidé de venir à Madagascar, pour proposer les formation», rajoute Jeff Prickett.
Riana R.