Les actes de déstabilisation s’intensifient au fur et à mesure que le pays s’achemine vers les élections. Et tous les moyens sont bons pour parvenir pour arriver à ses fins qui jusqu’à preuve du contraire, n’ont pas obtenu les effets escomptés. Comme ils allument sans cesse un pétard mouillé.
Depuis le début de cette magistrature, le pouvoir en place est la cible d’une tentative de déstabilisation à répétitive. Seuls les modes opératoires changent, mais l’objectif ultime reste le même, faire en sorte que le pays tombe à nouveau dans le chaos et plonge dans une crise politique majeure, afin d’instaurer un régime de transition. Et cela se confirme encore quand certains ne cachent plus leurs intentions de commettre un coup d’Etat institutionnel, après que toutes les autres manigances ont échoué durant ces trois dernières années.
En 2020, ils ont exhorté la population à descendre dans la rue dans le dessein que la crise de 1972, 1991, 2002, 2009 et même de 2018, se reproduise. Même s’ils n’y arrivent pas, les fauteurs de troubles ne se laissent pas découragés. Certains sont même allés jusqu’à attenter à la vie du président de la République, à l’origine de l’affaire Appolo 21. Mais, ce complot d’assassinat a été déjoué.
D’autres détracteurs du régime ont changé de méthode et se sont lancés dans un coup d’Etat institutionnel en surfant sur le contexte difficile, marqué entre autres, par la montée des inflations. Une motion de censure contre le gouvernement a été déposée à l’Assemblée nationale. Là encore, ils n’étaient parvenus à leurs fins sans se décourager.
Maintenant, ils jouent leur dernière carte en se servant du Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit (HCDDED), comme caisse de résonnance, en demandant à la HCC l’empêchement définitif du président de la République. Il ne reste plus qu’à attendre la suite.
Rakoto