On voit dans leurs attitudes et démarches bien d’autres choses que de lutter contre la discrimination et les inégalités hommes-femmes, le sens et le fondement même de la célébration de la journée du 8 mars. Malgré leur enthousiasme, elles ne voulaient pas célébrer officiellement à l’unisson avec les autres dans un décor majestueux, cette date importante pour les femmes du monde entier, mais transformer cette journée sacrée en un rassemblement politique au féminin, sans avoir obtenu une autorisation.
Si les femmes Tim ont juste voulu attirer l’attention sur elles, qui jouent toujours le rôle de la victime, c’est réussi, mais frise à la fois le ridicule. Il y a un temps pour politiser et un temps pour se mobiliser pour une noble cause.
Les opposants sautent sur toutes les occasions pour secouer et dénigrer le régime, bien avant la tenue des élections présidentielles, s’apparentant déjà à une campagne électorale de dénigrement. Pour eux, tous les coups sont désormais permis. Ils n’hésitent pas à mettre le feu aux poudres si les opportunités se présentent, mais que de pétards mouillés jusqu’à maintenant. Une seule question leur tourmente actuellement, comment faire pour pousser à bout le pouvoir en place, plonger le pays dans le chaos et stopper la machine électorale?
Sauf que pour le Tim tiraillé entre son désir de participer au processus électoral et son ralliement contre nature avec le RMDM, partisan qui ne souhaite qu’une chose, le report de la présidentielle et la mise en place d’un régime transitoire, il est obligé de jouer sur les deux tableaux. D’ailleurs, l’heure est déjà à la précampagne pour tous les candidats potentiels qui commencent déjà à annoncer déjà la couleur. A cette allure, ils ne vont pas lésiner sur les moyens.
Et, visiblement le Tim ne voulait pas rater sa rentrée en matière, conscient que le mouvement mené par le RMDM et les autres, n’ayant pas de poids politique, n’a aucune chance d’aboutir.
J.R