A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), a organisé une conférence-débat sur le thème «Vehivavy mandà kolikoly, taranaka misitraka ny anjara masoandrony», traduit littéralement, le refus de corruption parmi les femmes, source de développement de la descendance.
Trois femmes panélistes invitées par le Bianco ont souligné le rôle prépondérant de la femme dans la lutte contre la corruption. «Une fois que la femme prend l’initiative, le reste suit», a indiqué Clara Ravoavahy, vice-présidente du Syndicat des industries de Madagascar (Sim), mardi à la salle de conférence du stade Barea. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle des femmes sont spécialement responsables de la lutte contre la corruption au sein du Sim.
Pour sa part, la directrice des affaires juridiques du ministère de la Défense nationale (MDN), Mialisoa Razainarivony a fait savoir que «la prise d’initiative de la femme contribue déjà à l’éducation de ses progénitures». Des propos appuyés par l’inspecteur chargé du contrôle des opérations et de la sauvegarde de l’éthique du Bianco, Tiana Razanakoto qui estime que «le refus de la corruption parmi les femmes, apporte déjà une grande contribution à la lutte».
T.N