L’humour, la satire et les sarcasmes à l’affiche, du 10 au 31 mars à l’Hôtel de ville Analakely. A coup sûr, le public va exploser de rire.
Soutenue par la Commune urbaine d’Antananarivo et Vision Madagascar (ViMa), la première édition du festival « explosion de rire » s’annonce tout simplement explosive, avec un programme alléchant. « L’explosition plonk & replonk » proposera un regard croisé entre la Suisse et Madagascar, avec 11 grandes toiles, tout en apportant sa touche d’humour et de dérision à respirer à pleins poumons.
Puis, 10 auteurs malagasy de bande dessinée et d’illustration, vont décortiquer de manière satirique la thématique « Dis-moi où ça gratte ! » à travers une exposition collective en écho avec les images et légendes de l’Explosition plonk & replonk. Et enfin, l’artiste plasticienne belge Myriam Merch proposera une imposante sculpture baptisée « Le Lémurien et sa Banquise ».
« L’explosition plonk & replonk /Rétrospective a trouvé son origine au mois de juin 2021 en France. Nous étions invités de la Direction de la Saline royale d’Arc-et-Senans, un monument historique important en France voisine, pour exposer deux choses, cette rétrospective qui est notre travail depuis à peu près 25 ans et une autre exposition sur le thème du sel. A partir de ce moment-là, nous avons conçu une exposition itinérante mais également accessible de manière virtuelle », a souligné Claude Stadelmann, parmi les porteurs du projet.
En parallèle avec cette exposition, la capitale abritera, ce 26 mars, le Grand tournoi des 5 nations francophones de la chocolaterie qui verra s’affronter Madagascar, la Suisse, la Belgique, la France et le Congo.
« La Francophonie ne concerne pas uniquement les Français. On peut être Canadien ou Malagasy tout en étant francophone. Cet événement invite à la découverte, à la contemplation et par la même occasion, au partage de richesses et valeurs de la Francophonie », a expliqué Elia Ravelomanantsoa, directrice des Arts, de la culture et de la vie communautaire au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo.
Joachin Michaël