Foot-Elections: Vers un duel entre deux dirigeants de la FMF !

L’assemblée générale élective de la fédération malagasy de football (FMF), au mois de septembre, sera particulièrement au centre de toute l’attention.

Jusqu’à preuve du con­traire, aucune candidature n’a été proposée. Mais l’actuel président de la FMF, Victorien Andrianony et son second, Alfred Andriamana­mpisoa, sont déjà annoncés comme des candidats potentiels.

Interrogé sur son intention, l’actuel numéro de la FMF maintient le suspense. « La candidature à la présidence de la fédération est une grande responsabilité qui mérite une grande réflexion. Il ne faut pas se précipiter. La décision de se lancer dans la course doit dépendre de notre bilan à la tête de la FMF. S’il n’est pas concluant, il n’y pas de raison d’insister. Nous avons encore quelques mois avant la fin de notre mandat, après quoi nous verrons si notre gouvernance a été fructueuse », a-t-il expliqué.

Pour le vice-président de la FMF, sa candidature à la présidence de la fédération dépend des facteurs extra-sportifs. « J’ai une femme et des enfants tout en étant chrétien. Je repose de ce fait mon choix entre les mains de Dieu », a-t-il dit. Et contrairement à son supérieur hiérarchique qui attend la fin du mandat avant de faire son évaluation, le numéro deux de la FMF estime que leur mandat a été une réussite. « Avec le podium des Barea de Mada­gascar au championnat d’Afri­que des nations, nous pouvons dire que notre mission à la tête de la fédération, a été une réussite », a-t-il argué

Critères

La candidature à la présidence est conditionnée par quelques critères, selon le statut de la FMF. En premier lieu, « Tout candidat au poste de Président de la FMF doit être proposé par trois membres au moins, au minimum un mois avant l’assemblée générale où l’élection du président est à l’ordre du jour. »

Et surtout, « …tout candidat président doit présenter un programme quadriennal définissant ses objectifs majeurs et ses priorités qu’il s’engage à réaliser durant son mandat et sur la base duquel, il sera jugé objectivement pour ses performances et son efficacité. »

A noter selon encore le statut que « Ce programme doit comprendre un échéancier permettant à l’assemblée générale de mesurer annuellement son degré de réalisation. Il s’agit dès lors d’un contrat programme impliquant une obligation de résultat. »

Naisa

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