Les femmes entrepreneures vont faire valoir leur savoir-faire sur le marché national et régional, durant la nouvelle édition du Salon des femmes entrepreneures (Safe), du 17 au 19 mars, au Novotel Ivandry.
Les femmes membres de l’association des Femmes entrepreneures d’Analamanga (FEA) et du Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (Gfem), ont annoncé la couleur, hier à Ivandry. La présidente du Gfem, Fanja Razakaboana, a souligné que les entreprises gérées par
les femmes à Madagascar, pèsent lourd dans l’économie. «20% des entreprises à Madagascar sont gérées par des femmes», a-t-elle avancé. L’objectif est de renforcer les rôles des femmes entrepreneures dans le monde des entreprises et sur le marché national, régional ou mondial.
C’est pourquoi la prochaine édition du Safe aura une portée d’envergure continentale et régionale avec la participation des Seychelles, Comores, Maurice et Djibouti. Une représentante du bloc économique du Common Market for Eastern and Southern Africa (Comesa, sera également attendue au Safe.
A ce sujet, Sandrine Ratsararay, présidente des Femmes entrepreneures d’Analamanga, a souligné les avantages des échanges de pratique et d’expérience avec les entrepreneures d’autres pays. Elle affirme d’ailleurs qu’«une partie des femmes membres de la FEA et du Gfem se démarquent déjà sur le marché régional, en particulier dans les exportations de produits textiles et des produits agroalimentaires».
Affronter les obstacles
A travers le Safe, les femmes leaders à la tête de la FEA et du Gfem comptent également accompagner les femmes entrepreneures dans leur quête de marché. «Le salon veut donner des opportunités aux femmes désireuses de conquérir des marchés et de mobiliser les ressources disponibles pour affronter les obstacles auxquels elles font face», s’est exprimée Fanja Razakaboana.
L’événement s’allie également aux mouvements de lutte contre le changement climatique en mettant en avant le thème «La résilience à l’opportunité : les femmes entrepreneures en action face aux enjeux climatiques». Pour le Gfem, «Les femmes sont les plus impactées par les événements climatiques extrêmes. L’entrepreneuriat peut être une voie pour faire face aux défis économiques».
Riana R.